Initié par la commission de l’Union Africaine et sous financement de la Coopération suisse, Ecological Organic Agriculture est conduit au Bénin par l’Organisation Béninoise pour la Promotion de l’Agriculture Biologique (Obepab). Après la première phase, il a été organisé, ce 27 août 2021 à Bohicon, un atelier d’échanges pour présenter les résultats et partager les grandes lignes de la phase 2 du projet.
Djibril AZONSI
Faciliter les échanges sur la mise en œuvre des différentes activités de la nouvelle phase du projet, faire le point partiel des activités en cours d’exécution avec pour visée le renforcement de capacité des parties prenantes et asseoir les bases d’un réseautage et d’un partenariat pendant et après le projet. C’est l’objectif visé par la coordination nationale du projet Ecological Organic Agriculture (EOA) au Bénin représentée par l’Organisation béninoise pour la promotion de l’agriculture biologique (Obepab). Pour rappel, l’initiative Agriculture Ecologique et Biologique en Afrique, adoptée lors de la dix-huitième session ordinaire de la Commission de l’Union africaine (UA) sur l’agriculture biologique, est l’une des initiatives qui apporte une réponse à la décision EX.CL/Dec.621 (XVIII) de ladite commission.
il faut souligner que la présente rencontre est une réunion statutaire du comité de pilotage du projet Ecological Organic Agriculture (EOA) qui se tient à une période marquée par la pandémie de la Covid-19. A l’ouverture, le Professeur Davo S. VODOUHE, Coordonnateur pays du projet après ses remerciements aux participants pour leur implication, a rappelé le contexte de l’organisation de cet atelier d’échange. Il ajoute, « Cet atelier est pour chacun des participants, l’occasion d’apprécier ce qui est fait lors de la phase 1 du projet au Bénin et d’avoir une idée des actions projetées pour la phase 2 du projet ». Procédant à l’ouverture de cet atelier, Senan Legbagah représentant le Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche n’a pas manqué d’encourager l’Obepab pour ses actions et a réitéré tout le soutien du ministère à toutes les initiatives de promotion de l’agriculture biologique au Bénin. A sa suite, une présentation des réalisations de la phase 1 du projet EOA au Bénin pilier par piler a été faite aux participants. L’occasion a été également saisie pour présenter les activités éligibles pour la phase 2 du projet et recueilli les contributions et suggestions des participants.
Les objectifs de l’atelier ont été atteints selon René Tokannou, membre de la coordination du projet EOA. Tout en exprimant sa satisfécit, il ajoute : « c’est heureux aujourd’hui qu’autour de la coordination du projet EOA que nous ayons également les représentants des ministères sectorielles (agriculture et cadre de vie) de notre pays à nos côtés. Cela témoigne de l’importance qu’accordent les autorités du Bénin à l’agriculture biologique et écologique ». Les acteurs de cette forme d’agriculture s’activent aussi pour la réalisation de l’ambition du gouvernement d’installer des grandes plantations au titre de ce quinquennat.
Pour rappel la présente rencontre a été financée par la Coopération suisse et a connu la participation des représentants des projets et programmes et structures militant pour la promotion d’une agriculture biologique au Bénin. Pour Allagbe Cédric-Freddy, conseiller technique junior en gestion durable des terres et adaptation au changement climatique, représentant le projet Prosol, la Giz participe à toutes initiatives qui promeut la gestion durable des terres au Bénin. A ce titre, nous sommes très honoré de comprendre ce que fait le projet EOA au Bénin, cela nous permettra de savoir comment nous y associer pour la valorisation des acquis.
Senan Legbagah quant à lui sort très satisfait au regard de l’évolution et de l’impact des actions du projet EOA au Bénin. Il formule dans ses propos, le vœu de voir cette synergie d’action instauré par la coordination du projet se poursuive pour un effet tâche d’huile plus grand. Il a pour finir réaffirmer que l’agriculture écologique est indispensable et l’Etat est prêt à accompagner la dynamique.
« Du coton biologique, le projet EOA travaille aussi sur d’autres cultures, telle que la banane, le soja et le maraichage, qui participent à la sécurité alimentaire et d’autres thématiques relatives à l’environnement. Je vous témoigne toute notre satisfaction et vous réaffirme notre disponibilité à vous accompagner dans cette démarche pour la phase 2 du projet dans notre pays » c’est ce qu’on retenir des mots de Sèmondji Comlan Guy-Elvis, représentant le ministère du cadre de vie, invité à prononcer les mots de clôture de cet atelier.
Soulignons que des partages d’expériences, des débats et plusieurs communications ont été l’essentiel de cette rencontre avec les parties prenantes.