Dans la commune de Glazoué, l’arrondissement d’Aklankpa plus précisément dans le village Kpodji Kiki, les producteurs du coton avec le soutien de l’OBEPAB font la culture du coton bio afin de mettre fin à toutes les conséquences néfastes qui minent leur société et leur santé.
Le coton est la matière naturelle végétale la plus produite au Bénin, très appréciée dans le textile. Il peut être cultivé selon deux modes d’agriculture. L’agriculture conventionnelle et l’agriculture biologique, ce qui détermine son impact environnemental. De ce fait, cela ne fait preuve d’aucun produit toxique et donc n’épuise pas les sols. OBEPAB aujourd’hui est l’une des structures du Bénin qui œuvre pour la promotion de l’agriculture biologique. De ce fait, il accompagne et soutient plusieurs paysans à adhérer à cette cause noble. Conscient de cet avantage que la structure leur a apporté, Mathias HOUINDODE, Président de la coopérative coton bio de Kpodji Kiki, la production sans engrais chimique « le coton bio est le premier produit que nous cultivons. La nouvelle pratique c’est que nous utilisons le produit dérivé de l’huile de graine du palmiste, le traitement des graines de la neem et d’autres matières naturelle ». Il ajoute que cela aurait été vain si « Nous n’avions pas suivi des formations sur les itinéraires techniques ». Du point de vue du professeur Simplice VODOUHE, il n’y a pas que le coton qui se prête à la culture biologique « il ne suffit pas d’écouter ce qui se passe dans le monde simplement il s’agit de faire un choix, nous avons fait le choix de cultures bio afin de préserver non seulement la santé des producteurs également celle des consommateurs.
L’essentiel n’est pas de disposer d’un champ exploitable mais aussi d’avoir des notions, des outils de base afin de réussir sa production. « Nous avons reçu des enseignements de la part des membres de la structure bio qui nous montre les différents avantages de la culture bio. La culture bio nous préserve des maladies mortelles » dixit MINATIN Parfait. S’il est bien de se réjouir, le coton respecte plusieurs règles et normes en vue de préserver la qualité. En lieu des sacs pour les récoltes, nous utilisons plutôt des paniers. Quant aux enfants, ils sont interdits d’accès au champ. Malgré tout, il y a des difficultés qui continuent d’affaiblir la grande productivité des produits agricoles dans ces zones rurales dont nous pouvons parler du volet accès au financement, revoir le prix de vente du coton bio.